Souviens toi Barbara
27 novembre 2023
Je me rappelle, d’un soir de déprime, avoir creusé si profond pour m’évader du paradigme.
Après avoir longtemps cherché, après avoir longtemps creusé j’ai fini par arriver sur le chemin de Nosyland…
Et bien à l’abri dans le jardin de l’auberge, prés des rosiers des jasmins et des coccinelles, les rumeurs et les remous du monde parvenait à mes oreilles, Grosyland le pays d’à côté était bien agité ces derniers temps.
Cherchant une solution ou peut-être du réconfort ? Je reçu en réponse cette chanson.
Pour qui, comment quand et pourquoi ?Contre qui ? Comment ? Contre quoi ?
S’il faut absolument qu’on soitContre quelqu’un ou quelque chose,Je suis pour le soleil couchantEn haut des collines désertes.Je suis pour les forêts profondes,
Car un enfant qui pleure,Qu’il soit de n’importe où,Est un enfant qui pleureCar un enfant qui meurtAu bout de nos fusilsEst un enfant qui meurt.Que c’est abominable d’avoir à choisirEntre deux innocences !Que c’est abominableD’avoir pour ennemisLes rires de l’enfance !
Pour qui, comment, quand et combien?Contre qui? Comment et combien?
À en perdre le goût de vivre,Le goût de l’eau, le goût du painEt celui du PerlimpinpinDans le square des Batignolles!
Mais pour rien, mais pour presque rien,Pour être avec vous et c’est bien !Et pour une rose entrouverte,Et pour une respiration,Et pour un souffle d’abandon,Et pour ce jardin qui frissonne!Rien avoir, mais passionnément,Ne rien se dire éperdument,Mais tout donner avec ivresse
Et riche de dépossession,N’avoir que sa vérité,Posséder toutes les richesses,
Ne pas parler de poésie,Ne pas parler de poésieEn écrasant les fleurs sauvages
Et faire jouer la transparenceAu fond d’une cour aux murs grisOù l’aube n’a jamais sa chance.
Contre qui, comment, contre quoi?Pour qui, comment, quand et pourquoi?
Pour retrouver le goût de vivre,Le goût de l’eau, le goût du painEt celui du PerlimpinpinDans le square des Batignolles.
Contre personne et contre rien,Contre personne et contre rien,Mais pour toutes les fleurs ouvertes,Mais pour une respiration,Mais pour un souffle d’abandonEt pour ce jardin qui frissonne!
Et vivre vivre passionnément,Et ne se battre seulementQu’avec les feux de la tendresseEt, riche de dépossession,N’avoir que sa vérité,Posséder toutes les richesses,
Ne plus parler de poésie,Ne plus parler de poésieMais laisser vivre les fleurs sauvages !!
Et faire jouer la transparenceAu fond d’une cour aux murs grisOù l’aube aurait enfin sa chance…
Ce texte fait parti d’une série de textes 😉
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Ps : Je t’invite a aller écouter comment Barbara a mis en musique ce texte !
J’ai trouver une très belle version interprétée par Mika Hary ici :
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